1009 - Bretonnières
Tiré du Petit Rouge du pays, 1900. Agriculteurs qui s'occupaient de cette variété : Auguste et Emile Roy
Un premier progrès fut obtenu dans les dernières années du siècle passé, lorsque des cultivateurs avisés, auxquels on peut bien donner le nom de pionniers de la sélection, eurent l’idée de choisir, pour les multiplier, dans ces vieilles populations indigènes, en se laissant guider par I'observation et l'intuition, les épis appartenant à un type déterminé. C'est en effet de cet effort que résulta l’apparition des premières variétés locales, moins hétéroclites quant à la nature des types qui les composaient et souvent supérieures aux populations dont elles étaient issues. (Extrait de l'ouvrage publié à I'occasion du soixante-quinzième anniversaire de la Fédération des sociétés d'agriculture de la Suisse romande, mars 1956, pp. 34 - 48.)
Nous ne rappellerons que pour mémoire le Précoce CD (croisement entre le blé Collomb, très voisin du Bretonnières et le Blanc précoce), le Givrins ou MC 223 (croisement entre le Carré vaudois et un blé français, le Hâtif inversable), le MC 269 (croisement entre le MC 221 et le XXII), puisqu’ils ne firent qu'une apparition passagère dans l'assortiment des variëtés cultivées, l’expérience pratique ayant démontré bientôt la supériorité d'autres hvbrides, le MC 245 notamment. ((Extrait de l'ouvrage publié à I'occasion du soixante-quinzième anniversaire de la Fédération des sociétés d'agriculture de la Suisse romande, mars 1956, pp. 34 - 48.)